Pierre Nyemeck : « Nous prenons des logements sociaux pour nos transporteurs »
Après la signature de la convention de partenariat avec les Ets ‘’Divine’’, la Confédération générale des syndicats des transports (CGSTC) annonce des merveilles aux membres de ses syndicats. Plusieurs activités visant le bien-être des travailleurs dans le secteur des transports se préparent à en croire le président confédéral Pierre Nyemeck Ntamack.
La CGSTC et les établissements »Divine » sont désormais liés par un accord. Comment se porte la Confédération générale des syndicats des transports du Cameroun au lendemain de cet évènement historique ?
Merveilleusement bien ! Et ce n’est que normal. On dit souvent que l’union fait la force. C’est une réalité dans le mouvement syndical. C’est ce qui guide l’idée de la CGSTC d’aller chercher un partenaire aussi crédible et digne. Au lieu d’aller prendre un européen, il est nécessaire d’utiliser nos valeurs pour l’exploitation de nos intérêts. Parce que quand le blanc arrive, il exploite pour amener ailleurs, chez lui.
Alors, Franck, le PDG de la société ‘’Divine’’, promoteur du concept ‘’Moto Afrique’’, dont les preuves ne sont plus à démontrer, et nous, avons signé cette convention le 28 mai ici même à Yaoundé. Ce qui nous reste maintenant à faire, Monsieur le jeune journaliste, c’est la relecture de ces documents. Pour cela, il faut que je convoque tous les syndicats. Des commissions vont voir le jour, l’entreprise ‘’Divine’’ va nommer des gens de son côté, nous ferons aussi pareil de notre côté. Quant au bureau, il existe déjà à Yaoundé. Ce n’est qu’à partir de là que nous sortirons le programme, l’agenda des activités, des priorités. Les articulations sont claires dans cette convention. Elles accordent naturellement plus d’importance à la jeunesse camerounaise. Nous allons travailler en collaboration avec les maires, pour l’identification et l’enregistrement des moto-taximen par exemple (formations, chasubles, casques…). C’est cela, être utile.
Pouvez-vous être encore plus explicite ? Concrètement qu’est-ce que cette convention apporte ?
Cette convention va nous faciliter les procédure d’entrée des voitures, ainsi que des motos. On va distribuer des motos à certains camarades, membres, responsables au sein de la CGSTC. De toutes les façons, ils vont les payer moins cher. Nous sommes même en train de prendre des logements sociaux pour nos transporteurs. Et ce n’est pas suffisant !
Savez-vous que dans tout le Cameroun, il n’y a pas un plateau technique qui reçoivent les accidentés des motos ? Il faudrait qu’on en trouve dans chaque département, surtout là où l’activité des motos est dominante. Le système GPS sera installé dans tous les véhicules que nous allons offrir. Et nous développerons des stratégie neutralisation de la délinquance et la criminalité transfrontalière. En collaboration avec la douane camerounaise, nous allons contribuer à renflouer les caisses de l’Etat.
Le projet semble assez gigantesque au point où on a envie de croire que c’est une simple utopie, qu’il sera irréalisable. Est-ce qu’il n’y a pas d’autres partenaires associés à ce projet ?
Bon, nous ne fermons les portes à personne. Les institutions seront la bienvenue. Car nous allons embaucher des gens tout en tenant compte de leurs expertises. C’est vrai que le milieu de transport a des valeurs, M. Kévin. Nous avons des intellectuels, mettons-les à l’épreuve. C’est ce que je dis.
Au lieu d’aller prendre X, mettez ces Camerounais qui ont les diplômes. Nous serons utiles du Cameroun de demain. C’est ça le socle, c’est ça notre gage d’assurance que le Cameroun de demain est assuré.
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Propos recueillis par Arnaud Kevin Ngano