Transport-conflits : mise en garde contre le patriarche Nyemeck
Guy Olivier Ndie Fotié, vice-président du Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun (GTTC) se plaint de manipulation et diffamation à son encontre, dans un forum de sensibilisation et d’information des transporteurs. Il annonce des poursuites judiciaires, si Pierre Nyemeck Ntamack, président de la Confédération générale des syndicats des transports du Cameroun (CGSTC) ne rectifie pas ses propos.
En principe le forum « Transport Infos » a pour objectif noble, d’informer et sensibiliser les camarades syndicalistes et acteurs du monde des transports. Cependant, depuis plusieurs jours, des échanges houleux ont pris place, mettant en lumière des tensions et conflits sournois. Un membre nommé Guy Olivier Fotié, a été la cible de accusations, le présentant comme un opposant au régime en place et militant du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), allant jusqu’à suggérer des complots visant à déstabiliser le pays. « Vous utilisez cet espace pour porter des accusations dénuées de tout fondement sur ma personne », écrit Olivier Fotié à Pierre Nyemeck, dans une correspondance en circulation sur les réseaux sociaux.
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Missive cinglante
Ainsi, le vice-président du GTTC dit être victime de diffamation. Et face à cela, il décide de réagir. Dans cette missive cinglante adressée à son détracteur, Olivier Fotié le somme de rectifier ses propos calomnieux sous peine de poursuites judiciaires. Une démarche, motivée par la volonté de rétablir la vérité et de protéger son honneur terni par des allégations infondées.
« Faute pour vous de vous plier à cet excuse d’humilité. Je serais fondé dans ma démarche de vous contraindre par la force de la loi car la justice dans notre pays est chargée de dire le droit, c’est çà dire de réparer les préjudices, de restaurer les citoyens dans leurs droits, de défendre et de protéger ceux qui sont lésés », insiste le responsable du GTTC. Car, les conséquences de telles accusations semblent lourdes, non seulement sur l’image de la personne visée, mais également sur le climat au sein de la communauté des transporteurs. La confiance et la solidarité qui devraient régner sont alors mises à mal par des conflits personnels.
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Pour l’heure, Pierre Nyemeck Ntamack, président de la Confédération générale des syndicats des transports du Cameroun (CGSTC) reste calme et ne saurait croiser les bras, sans mot dire…
Arnaud Kevin Ngano