Formations au Cameroun : l’heure des concours sonne, les préparatifs s’intensifient…
Dans l’optique de réussir aux concours d’entrée dans les grandes écoles, des jeunes envahissent de plus en plus, les multiples centre de préparation existant à Yaoundé. Un phénomène quasiment à la mode en ce moment, dans tout le pays.
Au Cameroun, le mois de septembre apparaît comme celui pendant lequel, élèves et étudiants renouent avec les enseignements. Il est également considéré comme « le mois des concours ». Car, la plupart des examens d’entrée dans les grandes écoles de formation se déroulent en ce neuvième mois de l’année. C’est le cas du concours de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic), de l’Institut national de jeunesse et des sports (INJS) et bien d’autres.
Le sac au dos, Dimock, nouveau bachelier se précipite vers le campus de Ngoa-Ekelle. Il est presque en retard ce matin. « Nous avons cours trois fois par semaine. Et pendant ces jours, les cours débutent à partir de 7 heures, pour s’achever à 17h. Mais ce n’est pas un problème pour moi », confie-t-il.
Comme chaque année, plusieurs jeunes camerounais aspirent à réussir à ces concours qui priment l’excellence. Et dont le nombre de places voulut est parfois très limité. Le quartier Ngoa-Ekéllé est d’ailleurs réputé pour ses multiples centres de formation. On y retrouve plus d’une dizaine de centres et les candidats y vont en grand nombre.
À fond dans les cours
À trois semaines du concours d’entrée à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic), la préparation semble avoir pris une autre tournure pour les candidats. En effet, selon ces aspirants qu’on a pu rencontrer dans ce quartier estudiantin de Yaoundé 3, les cours s’accélèrent dans leurs centres de préparation. Et cette pression n’effraie personne.
Dans d’autres centres, les cours vont du lundi au vendredi. Pour les encadreurs, il est question d’inculquer aux apprenants les notions de culture générale, de méthodologie de dissertation etc. Ils estiment également qu’à cause de la concurrence, les apprenants doivent être davantage instruits, pour qu’à la fin leurs bilans de réussite soient élevés.
«… Le travail est ma boussole »
Âgée de 22 ans, Jeanne aspire à être personnel de santé. Malgré son baccalauréat en lettres modernes, elle espère tout de même réussir au concours des IDE ( Infirmiers diplômés d’État ). « Il est vrai que je n’ai aucune notions en matière scientifiques. Mais seul le travail est ma boussole. Je travaille d’arrache-pied avec mes encadreurs chaque jour pour rattraper mon retard », a-t-elle relevé.
Les places dans les concours d’État se font de plus en plus chères. Seuls les meilleurs sont admis. Les candidats qui s’y présentent gardent l’espoir de réussir en mettant chacun, les chances de son côté.
Justin Nsegue (Stagiaire)