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Journée mondiale de l’enfance : l’espoir renait sous le reflet du bleu ciel

Le monument « J’aime mon pays le Cameroun » apparaît désormais comme le point de départ de la propagation de l’espoir d’un monde meilleur pour les enfants. Une manière symbolique de se joindre au reste du monde, pour célébrer la journée mondiale de l’enfance.

A une journée historique, une action marquante : le Staff Unicef-Cameroun, a illuminé le cœur de la ville de Yaoundé en bleu, mercredi 20 novembre 2024 au crépuscule. Des lumières bleues, des enfants et adultes vêtus de tee-shirts de cette même couleur, des ballons bleus accrochés çà et là, le carrefour abritant le monument « J’aime mon pays le Cameroun », scintillait de mille feux ce soir-là. On dirait le ciel bleu, dans l’obscurité.

Le staff Unicef et les enfants célèbrent la journée mondiale de l’enfance à Yaoundé. © A.K.N.

Un tel décor, associé à la mobilisation observée ce 20 novembre 2024, rentre en fait dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’enfance. Cela fait exactement 35 ans que la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, ratifiée par le Cameroun en janvier 1993 a été adoptée, pour faciliter la contribution au respect des droits des moins de 18 ans dans le monde.

Explications de Nadine Perrault, Représentante résidente Unicef Cameroun, lors de l’illumination du monument  » J’aime mon pays le Cameroun » le 20 novembre 2024 à Yaoundé.

Un geste symbolique

Selon le Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef), « l’illumination du monument « J’aime mon pays le Cameroun » en bleu, est un geste symbolique puissant, qui peut inspirer des actions concrètes pour améliorer la vie des enfants au Cameroun, et promouvoir leurs droits de manière significative ». Une manière de désenvelopper les voix des enfants et des jeunes, en interpellant les communautés et le gouvernement sur les questions d’éducation, de santé mentale et de changement climatique.

Unicef souhaite refléter le sourire et la joie sur le visage de chaque enfant dans le monde. © Unicef-Cameroun

La même activité d’illumination en bleu a également eu lieu à Douala précisément au rond-point Deido sur le monument de la Nouvelle liberté. Pareil au palais des rois Bamoun à Foumban dans la région de l’ouest et au stade Roumdé Adjia de Garoua dans la région du nord. Hors du pays, apprend-on, « l’Empire State Building à New York, la tour Eiffel à Paris, l’acropole à Athènes, le parlement européen en Belgique et la mosquée Al Noor en Nouvelle-Zélande », ont participé à l’initiative.

La particularité de l’édition 2024

Il s’agit d’une campagne baptisée « Turn the World Blue », visant à sensibiliser le monde sur les droits des enfants et les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Les dangers climatiques, l’accès à l’éducation, l’absence d’eau potable, le mariage précoce et le non établissement des actes de naissance, constituant les obstacles au bonheur espéré des enfants.

La campagne « Turn the World Blue » encourage également les individus à participer en portant du bleu, en partageant des messages sur les réseaux sociaux et en organisant des événements locaux pour montrer leur solidarité avec les enfants du monde entier ».

L’année dernière, ce volet de la campagne, semble-t-il, a eu moins d’ampleur que l’édition 2024. Au Cameroun particulièrement, l’accent a été plus mis par le passé, sur des ateliers de peinture de murs en bleu et des simulations de prise de pouvoir par les enfants.

Arnaud Kevin Ngano