Boukar Abdourahim : l’entrepreneur de la loyauté au cœur de l’Assemblée nationale
Médaillé pour son abnégation unique, Boukar Abdourahim incarne l’intégrité et la loyauté au sein de l’Assemblée nationale. Portrait d’un homme dont le parcours séduit.
Une figure emblématique de l’Assemblée nationale, Boukar Abdourahim, a été honoré par une médaille, symbole de son dévouement au service de la nation. Le 30 novembre 2024, lors de l’inauguration des nouveaux locaux de l’institution législative, le directeur du cabinet de Djibril Cavaye Yeguié a été saluée comme un « ange béni du ciel » et un « grand bâtisseur » : des titres qui riment avec la profondeur de son parcours. A 50 ans, cet homme intègre est devenu une référence incontournable dans le paysage politique camerounais.
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Né dans le département du Mayo Sava, Boukar Abdourahim a su gravir les échelons de l’administration au sein du parlement, avec une détermination sans faille. En 1992, le jeune étudiant qu’il était, est appelé par l’honorable Djibril Cavaye Yeguié, président de la chambre basse du parlement camerounais, pour rejoindre son équipe. Ce moment marque le début d’une carrière impressionnante, où il a occupé divers postes, allant de secrétaire particulier à conseiller spécial, avant d’être nommé directeur de cabinet, un rôle qu’il joue avec succès depuis neuf ans.
Rigueur et discrétion
Ce parcours est le fruit d’une conjugaison de compétences, loyauté et vision claire. Boukar Abdourahim est reconnu pour sa méthode de travail rigoureuse et son approche discrète, mais redoutable lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts de son mentor et de l’institution qu’il représente. Ses collègues le décrivent comme un homme secret, patient, mais capable de faire face à toute situation avec une efficacité exceptionnelle. Cette dualité fait de lui un atout précieux pour le président Cavaye, qui lui a transmis une grande partie de son savoir-faire.

La fidélité est le fil conducteur de sa carrière. Dans un discours, pendant l’installation des nouveaux cadres du cabinet, il a par exemple réaffirmé son engagement envers le président de l’Assemblée nationale, le Chef de l’État Paul Biya, et les institutions républicaines. Car, « sans eux, nous ne sommes rien », a-t-il précisé.
Surmonter les obstacles
Cependant, la route de Boukar Abdourahim n’a pas été un long fleuve tranquille. En effet, il a dû faire face à des critiques et des attaques, souvent orchestrées -apprend on de ses plus proches collaborateurs-, par des groupes cherchant à ternir l’image de l’Assemblée nationale. Ces tentatives de déstabilisation, alimentées par des rumeurs, n’ont fait que renforcer sa détermination à protéger l’intégrité de l’institution. En tant que dernière sentinelle du PAN, il est prêt à se battre contre toute menace qui pourrait nuire à l’image de son guide et à celle du parlement. Ceci, certainement aussi grâce à ses origines.
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Issu d’une des ethnies les plus importantes du Mayo Sava, Boukar Abdourahim ne se contente pas de briller dans le domaine politique. Il est également un promoteur d’activités culturelles et sportives, notamment un championnat qui attire chaque année de nombreux participants à Tokombéré. Cette implication dans le développement local, témoigne de son désir de contribuer à l’épanouissement de sa communauté.
La gratitude
Le 3 décembre 2024, Boukar Abdourahim a une nouvelle fois fait preuve de sa gratitude envers ceux qui lui ont témoigné confiance et soutien. À la tête d’une forte délégation, il a exprimé ses remerciements à celui qui incarne la chambre basse, pour la reconnaissance de son travail acharné. Ce geste prouve non seulement son humilité, mais aussi sa volonté de servir d’exemple pour les générations futures.
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Ainsi, au moment où l’Assemblée nationale entre dans une nouvelle ère avec ses nouveaux bâtiments, le nom de Boukar Abdourahim restera gravé dans les mémoires comme celui d’un constructeur d’avenir, un homme dont l’opiniâtreté et la rectitude continueront d’inspirer les générations à venir.
Arnaud Kevin Ngano
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