Célébration vibrante de la journée internationale des droits de la femme à Yaoundé
La 40e édition de la journée internationale des droits de la femme, a connu la participation des milliers de femmes en tenues colorées au défilé du boulevard du 20 mai à Yaoundé, pour célébrer l’égalité et leur autonomisation.
Des dames déambulent tout autour du monument « J’aime mon pays » à Yaoundé. D’autres sont assises à même le sol devant l’entrée du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat). Elles sont toutes belles dans ces tenues rayonnantes (aux tissus identiques) qu’elles arborent élégamment en ce jour particulier.
De l’autre côté de la route, la musique tonne, l’effervescence de la fête impose déjà son rythme. Il est 13h20 ce samedi 8 mars 2025, et l’esplanade du bâtiment abritant, entre autres, le ministère des Enseignements supérieurs est bondée de femmes aux couleurs du vêtement de la journée internationale qui leur est consacrée. Une dizaine de chapiteaux y ont été érigés, et des dames y sont naturellement bien installées, attendant patiemment le début des festivités. A 14h18, deux taxis, précisément des starlettes, débarquent avec le repas qui est déchargé immédiatement. « Ce n’est plus que le ministre d’État qu’on attend, il entrera par ici », lance un policier présent sur les lieux pour veiller à l’ordre.
Le défilé au boulevard du 20 mai
Même si le défilé se poursuit au boulevard du 20 mai, ces filles et mamans viennent d’achever leur passage magistral et spectaculaire devant la première dame du Cameroun, Chantal Biya. Sa présence à la tribune officielle de la place des fêtes de Yaoundé, en compagnie de la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena Ondoua, marque la célébration de la 40e édition de la Journée internationale des droits de la femme, sous le thème : « Pour toutes les femmes et les filles, droits, égalité et autonomisation ».

Après l’exécution de l’hymne national, le défilé du 8 mars 2025 a été ouvert par un bouquet d’honneur, constitué de trois carrés spéciaux, précédés de quelques représentations des emblèmes du Cameroun ainsi que des effigies géantes du chef de l’État et de son épouse. Les messages essentiels de l’événement incluent la dénonciation des violences basées sur le genre et la gratitude envers le couple présidentiel.
Le train du défilé
C’est le secteur souveraineté, défense et sécurité qui a mené le train du défilé par la suite. Une dizaine de wagons au total pour environ 25 325 personnes ont ainsi défilé devant le public, la parade ayant commencé à 11h51 et pris fin vers 14h33.
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Le même rituel a été observé dans la quasi-totalité des localités du triangle national, peut-être pas avec la même ampleur ni en présence de personnalités du même calibre. Toujours est-il que la célébration a suivi un canevas identique partout au Cameroun. Selon la ministre Abena Ondoua, « nous devons travailler ensemble pour la vulgarisation des droits des femmes ». Il est également indispensable de tout mettre en œuvre pour les « sortir de la précarité », comme le recommande Chantal Biya.
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Pas de discrimination, place à l’autonomisation des femmes.
Ce 8 mars a en réalité été l’aboutissement d’une semaine d’activités denses. Dans toutes les structures du pays, on pouvait découvrir le dynamisme et l’ingéniosité des femmes à travers des expositions, ateliers, conférences et débats, entre autres. Que ce soit dans les activités sanitaires, scientifiques, culturelles, ludiques ou sportives, ces amazones ont fait vibrer le territoire, conquérant ainsi de nouveaux adeptes de la promotion des droits de la femme au pays de Françoise Mbango.
Arnaud Kevin Ngano