Confédération des transporteurs : Bertin Fodjeu démissionne de son poste de vice-président

L’une des personnes les plus influentes dans le secteur du transport par moto au Cameroun, ne fait plus partie de l’équipe de la Confédération générale des syndicats des transporteurs du Cameroun (CGSTC), depuis Lundi 3 février 2025.

L’information est contenue dans une lettre adressée à Pierre Nyemeck Ntamack, président de la Confédération générale des syndicats des transporteurs du Cameroun. Bertin Mathieu Fodjeu annonce qu’il abandonne le poste de vice-président de la CGSTC, en charge des taxi-motos.

« En effet, plusieurs livres sur la liberté syndicale nous enseigne que l’adhésion à une organisation syndicale est libre et que tout membre d’un syndicat peut s’en retirer, indique-t-il. Pour mon cas, il s’agit d’une incompatibilité d’humeur. »

Contexte politique

Les copies de cette correspondance sont transmises au ministère des transports, au secrétariat d’Etat à la défense, au ministère de l’administration territoriale, à la Délégation générale à la sûreté nationale, au ministère du travail et à la Direction générale de la recherche extérieure, entre autre. Ce sont là, des tutelles et les institutions collaboratrices de la CGSTC.

La démission de Bertin Mathieu Fodjeu survient au moment où Pierre Nyemeck, le leader de la CGSTC, multiplient les communications pour la paix et la sécurité au Cameroun, sous l’égide d’une autre organisation dénommé Atrapad. Surtout que dans ce pays, on est à la veille de l’élection présidentielle.

Une réponse attendue

Pourtant le désormais ancien vice-président de la CGSTC et par ailleurs président du conseil d’administration de la Fédération camerounaise des coopératives de mototaxis, a souvent mobilisé des conducteurs partout sur le triangle national. Ceci pour combattre l’insécurité, sensibiliser les citoyens ou soutenir le président de la République du Cameroun Paul Biya, depuis au moins 10 ans. D’ailleurs, ses camarades et lui, préparent une marche motorisé dans l’une des villes de « l’Afrique en miniature ».

Peut-il refuser cette démission ou va-t-il prendre acte tout simplement ? Le président confédéral Pierre Nyemeck Ntamack, doit réagir. Une intervention extrêmement nécessaire tant la polémique se répend déjà dans le milieu des transports au Cameroun.

Arnaud Kevin Ngano