Conférence internationale du cacao : pour l’inclusion et le développement durable
Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre camerounais du commerce a procédé à l’ouverture de la 111ème session ordinaire de l’Organisation internationale du cacao(ICCO) mardi 8 avril 2025 à Yaoundé, la capitale politique du pays.
Au cours de cette session historique de l’ICCO qui s’achève le 10 avril 2025, les défis majeurs qui pèsent sur l’avenir de la filière vont être abordés. Il est également question d’explorer des solutions innovantes pour une industrie plus durable et inclusive.
Les cours mondiaux sont excessivement volatiles et exposent des producteurs à d’énormes risques financiers . Cette volatilité rend difficile la planification des activités agricoles et compromet les efforts pour sortir les producteurs de la pauvreté. La déforestation et le changement climatique constituent aussi un défi important de la filière. En effet, la culture intensive du cacao est liée à la déforestation.
Il faut détruire la forêt, abattre les arbres pour créer des plantations. On assiste donc à la disparition des forêts primaires, ce qui aggrave les effets du changement climatique. Le réchauffement climatique qui s’en suit, affecte la production des cacaoyers et créée un cercle vicieux pour les producteurs. A ces défis, faudrait ajouter les conditions sociales et droits humains.
Malgré les multiples sensibilisation, la filière reste marquée par les conditions précaires des travailleurs agricoles et le travail des enfants. Autant de problématiques qui sont abordées au cours de cette session qui se veut être un tournant important pour la filière cacao en Afrique Centrale.
Denise Ebelle
