Transports : une réunion pour appeler aux solutions pacifiques
Une concertation élargie à toutes les organisations socioprofessionnelle s’est tenue à Yaoundé mardi 9 juillet 2024, sous la présidence de Pierre Nyemeck Ntamack, leader de la Confédération générale des syndicats des transports du Cameroun (CGSTC). Les discussions ont porté sur le dialogue avec les autorités, la gestion des gares routières et les revendications des transporteurs, mettant en évidence la nécessité de solutions pacifiques.
Cette rencontre devait réunir la quasi-totalité des présidents nationaux des syndicats des transports au Cameroun. Mais seulement quelques-uns ont répondu présents, parmi lesquels, le confédéral Pierre Nyemeck Ntamack, Hervé Zena, à la tête d’un syndicat national des motos-taxis et bus de la ville de Yaoundé, ainsi que Willy Kegne, président des syndicats de la ville de Douala, sans oublier Augustin Ngangoua, président du Syndicat national des conducteurs routiers, urbains, périurbains et interurbains du Cameroun. Bref, ils étaient une dizaine de participants et la réunion de travail a été lancée aux alentours de 12 h 06′.
Les motifs de cette réunion
Dès son mot d’ouverture, le président confédéral Pierre Nyemeck a exposé les raisons de leur présence. Il a d’abord mis en lumière le manque de dialogue véritable avec les autorités de la République, dénonçant également le recours à la violence, aux intimidations et aux arrestations des syndicalistes, comme méthodes de résolution des conflits. Par la suite, il aborde la question de gestion des gares routières, en particulier celle d’Olembé, ainsi que les besoins et revendications des transporteurs.
Selon Pierre Nyemeck Ntamack, il est impératif de trouver des solutions efficaces et pacifiques aux préoccupations des transporteurs. C’est d’ailleurs dans cet objectif que la Confédération générale des syndicats de transports du Cameroun (CGSTC) s’est engagée.
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Le 26 juin 2024, un document y relatif à été adressé au ministre de la justice. Dans cette lettre, la CGSTC évoque le non-respect des normes syndicales par les plateformes. Tout en rappelant que les associations ne sont pas autorisées, ni compétentes pour inciter leurs membres à des actions de protestation ou de grève, elles doivent plutôt se rattacher aux organisations syndicales.
Assise en vue
L’examen de l’avancement des événements révèle une progression significativement lente. « Aucun syndicaliste n’a encore été intégré dans une commission d’État à ce stade. Néanmoins, le ministre des travaux publics a convoqué une réunion, tandis que le maire de la ville a également organisé une rencontre en réponse à nos requêtes », a déclaré Pierre Nyemeck Ntamack, président de la CGSTC.
De plus, les responsables de syndicats critiquent le manque de communication de la part du « super maire », le manque de formation des agents municipaux, la mauvaise qualité des routes, la présence de parkings sur la voie publique, ainsi que les arrestations arbitraires des transporteurs, des situations qui ne peuvent être tolérées. Cette réunion était donc l’occasion pour les parties prenantes de proposer des solutions passives en interne aux différents problèmes dans le monde des transports au Cameroun.
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Letehitia Djouda (Stagiaire)